A travers sa réforme du marché du carbone, "l’Europe privilégie les industries et échoue à protéger la planète et les citoyens", ont dénoncé dimanche plusieurs ONG.
Selon l’accord trouvé, citoyens et entreprises devront débourser davantage pour les émissions rejetées. Ainsi, les producteurs d’électricité et industries énergivores (sidérurgie, ciment…) verront leur "quota d’émissions" (ou permis de polluer) diminuer plus rapidement, avec d’ici 2030 une baisse de 62% par rapport à 2005 (contre un objectif précédent de 43%). Dans l’ensemble, les industriels devront diminuer d’autant leurs émissions. Les crédits gratuits disparaitront progressivement d’ici 2034.
Aux yeux du WWF, le rythme de réduction des quotas proposés est toutefois "bien trop lent" au regard de l’objectif de contenir le réchauffement climatique à +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle.