Réchauffement climatique, pollution et perte de biodiversité : la triple crise environnementale provoquée par l’être humain est la principale menace pour le respect des droits humains, a averti l’Onu.
À quelques semaines de la COP26 climat à Glasgow début novembre, la Haute Commissaire de l’Onu aux droits de l’homme Michelle Bachelet a réclamé une "action climatique plus ambitieuse".
Triple crise planétaire
Cette "triple crise planétaire" a déjà, selon Michelle Bachelet, un large et direct impact sur toute une série de droits humains, tels que "les droits à une alimentation adéquate, à l’eau, à l’éducation, au logement, à la santé, au développement et même à la vie".
La pollution est à l’origine d’un décès prématuré sur six, a-t-elle averti, avant d’égrener un chapelet de catastrophes environnementales : famine à Madagascar, désertification au Sahel, raréfaction des ressources en eau au Moyen-Orient, incendies en Sibérie et en Californie, inondations en Chine, en Allemagne et en Belgique…
►►► À lire : À l’approche de la COP26, Youth for Climate se remobilise pour le climat dès septembre
"S’attaquer à la triple crise environnementale mondiale est un impératif humanitaire, un impératif de droits pour les droits humains, un impératif de consolidation de la paix et un impératif de développement", a-t-elle affirmé.
La Haute-Commissaire a souligné que la crise environnementale n’était pas la seule à laquelle l’humanité est confrontée, dressant une autre longue liste de violations des droits humains dans le monde, notamment les violations des droits humains dans la région chinoise du Xinjiang envers les Ouïghours, une ethnie musulmane. Elle a également attiré l’attention du Conseil sur la situation au Proche Orient.