Inscrite aux Jeux Olympiques depuis 1900, l’équitation, même si parfois sous-médiatisée, fait partie des sports ancestraux du programme olympique. Particulièrement attentif aux prestations du trio Grégory Wathelet, Jérôme Guéry et Niels Bruynseels (qui a de vraies chances de médailles lors du concours de jumping par équipe cette année), le spectateur belge se pose, lui, inlassablement la même question en regardant l’équitation : Comment sont choisis les noms, tantôt plus sérieux tantôt plus farfelus, des chevaux ?
Des noms de chevaux, parfois à rallonge, qu’on va tenter de décortiquer et de clarifier, étape par étape, en compagnie de Sébastien Boulanger, chargé de communication dans le monde équestre belge. Selon lui, il faut commencer par la fin pour tout comprendre : "Le nom d’un cheval est composé de plusieurs parties. On voit parfois après certains noms un Z ou quelque chose comme ça, c’est généralement le nom du studbook, donc le pedigree du cheval. En Belgique, on a trois studbook dont un qui est Zangersheide. Ils ont pris l’habitude de marquer leurs chevaux d’un Z. Donc tous les chevaux qui sont approuvés par Zangersheide ont un Z à la fin."
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Vient ensuite le coeur du nom, là où le cavalier a (enfin) son mot à dire et peut choisir le nom de son poulain à sa guise : "C’est laissé à l’appréciation de celui à qui appartient le cheval. Donc on peut un peu avoir tout et n’importe quoi. Par exemple, avec le Covid l’année dernière, on risque d’avoir des chevaux qui s’appellent Lockdown. C’est lié à l’actualité ou parfois aux personnes elles-mêmes, ça tient aux histoires personnelles."