Monde Amérique du Sud

Colombie : l’ex-otage des FARC Ingrid Betancourt veut se présenter à la présidentielle

Ingrid Betancourt en 2008

© Tous droits réservés

Vingt ans après son enlèvement, la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, otage pendant six ans de la guérilla des FARC, a annoncé mardi son intention de prendre part à l’élection présidentielle prévue pour le printemps 2022 en Colombie.

"Je vais travailler sans relâche à partir de maintenant, du lever au coucher du soleil, pour être votre présidente", a déclaré Mme Betancourt, au cours d’une conférence de presse.

A la tête du petit parti écologiste Vert Oxygène, l’ex-otage, 59 ans, participera à une primaire organisée pour départager les candidats d’une coalition centriste, la Coalition de l’espérance.

En cas de victoire, Mme Betancourt représentera donc le centre à la présidentielle du 29 mai, un courant qui se veut une alternative au face-à-face, structurant en Colombie, entre la droite au pouvoir et la gauche, représentée par l’ex-maire de Bogota et ancien guérillero Gustavo Petro, aujourd’hui le favori dans les sondages.

"Pendant des décennies, nous n’avons eu que de mauvaises options : extrême droite, extrême gauche. Le temps est venu d’avoir une option de centre", a souligné la candidate, qui s’est fixée comme objectifs la lutte contre l’insécurité et la pollution. "Je crois en un monde avec une vision de femme", a-t-elle ajouté.

"Aujourd’hui, je suis ici pour terminer ce que j’ai commencé avec beaucoup d’entre vous en 2002. Avec la conviction que la Colombie est désormais prête à changer de cap", a-t-elle déclaré, faisant allusion à ses six années de détention dans la jungle.

 

 

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous