A 400 km d'altitude, Thomas Pesquet a été un témoin spécial des catastrophes qui ont frappé la Terre ces six derniers mois.
Depuis la Station spatiale internationale, où il termine sa deuxième mission, l'astronaute français confie ses inquiétudes pour l'avenir de la Planète bleue, à l'approche de la COP26 (31 octobre-12 novembre).
Quelles images de catastrophes naturelles vous ont le plus marqué ?
Thomas Pesquet : Les ouragans et les feux de forêts. Je n'avais jamais assisté à ça, des feux d'une ampleur incroyable, avec des colonnes de fumée qu'on voyait depuis l'espace pendant des jours et des jours.... C'était impressionnant de réaliser l'énergie qui était dégagée et les dégâts provoqués pour les gens qui avaient la malchance d'être sur la trajectoire.
On a aussi vu une succession de tempêtes tropicales, extrêmement impressionnantes, on pouvait quasiment regarder dans l’œil du cyclone. Ce sont des murs de nuages d'une puissance phénoménale, de plus en plus fréquents, de plus en plus destructeurs.