C’est officiel : le télétravail redevient la norme. C’est ce qu’a annoncé le comité de concertation lors de la conférence de presse de ce mercredi soir. Il est désormais question d'une obligation de quatre jours par semaine, là où c’est possible.
Cette mesure entre en vigueur à partir du samedi 20 novembre, jusqu’au 13 décembre. Le retour en présentiel sera quant à lui autorisé une fois par semaine.
Une fois ces trois semaines passées, le nombre de jours de retour au travail sera porté à maximum deux par membre du personnel.
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Les contrôles seront renforcés : un registre mensuel électronique devra être tenu et mis disposition via le portail de la sécurité sociale.
Jusqu’à présent, le télétravail était "fortement recommandé". Mais compte tenu de la situation sanitaire, les autorités ont décidé de resserrer la vis. Objectif de la mesure : limiter les contaminations sur le lieu de travail, mais aussi dans les transports en commun.
Ce lundi soir, un accord avait été trouvé au sein du Kern, suivant les recommandations du GEMS (groupe d’experts conseillant le gouvernement).
Mécontentement du monde patronal
Mais cette décision pourrait bien froisser le monde patronal. Le Voka, l’organisation patronale flamande avait réagi d’emblée en ce début de semaine, jugeant l’obligation "hors de toute proportion."
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"Les entreprises sont responsables de l’organisation du travail. Le comité de concertation doit rejeter mercredi la proposition du gouvernement fédéral", écrivait ce lundi le patron du Voka, Hans Maertens, sur Twitter.
Ce mercredi, l’UCM a elle aussi rappelé son opposition."Rendre le télétravail obligatoire est une mesure inutile et aux effets indirects contre-productifs", affirmait-elle cet après-midi.