Ce comité composé d'ONG et de parlementaires socialistes et écolo estiment que si la menace terroriste ne doit pas être sous-estimée, les instruments juridiques et policiers mis au point depuis sept ans sont trop attentatoires aux libertés et inefficaces.
Pour Manu Lambert, membre du Comité T, la lutte anti-terroriste justifie un régime particulier mais il estime qu'il faut réduire son champs actuel d'application et s'asurer qu'ils ne s'appliquent qu'aux personnes qui sont véritablement impliquées dans des opérations terroristes (cliquez, ci-dessus, pour écouter son interview).
Parmi les exemples de dérives citées: l'affaire du "Secours rouge". Pour le porte-parole du comité T, Dan Van Raemdonck, "Ces gens ont été inquiétés parce qu'ils avaient des idées. Cette affaire a été montée en épingle par les autorités poursuivantes et une certaines presse".
(C. Biourge avec M. Molitor)