Dans "Swarm", Dre est une fanatique obnubilée par une immense pop star, Ni’Jah, à la magnificence de Beyoncé. Pour créer cette énorme carrière factice, l’équipe de production a dû travailler la chronologie et trouver des stratagèmes.
"Swarm", c’est la série du moment. Il s’agit d’un thriller qui raconte l’histoire de Dre, une jeune femme dont le fanatisme pour Ni’Jah, une pop star littéralement inspirée de Beyoncé, "prend une tournure sombre".
Il fallait donc créer une star à la hauteur de Queen B sans que ce soit Queen B. Une pop star dont l’immense carrière devait pouvoir inspirer à Dre un road trip meurtrier à travers le pays. Pour ce faire, l’équipe de production a eu la tâche minutieuse de créer des souvenirs de Ni’jah à Dre ainsi qu’une grande couverture médiatique à la star. "Je me disais 'Ok, nous devons compiler toutes ces informations et faire des chronologies'. Le style et la personnalité de Ni’Jah se sont développés au fil du temps.", a expliqué Sara K. White, la production designer, à IndieWire.
Tout comme Beyoncé, Ni’Jah devait déjà être au sommet plusieurs années avant les faits. L’équipe de White a donc passé beaucoup de temps à revenir en arrière pour compiler tous les accessoires nécessaires : posters, couvertures de magazines et d’albums, tickets de concerts… Ces souvenirs que possède Dre sont indispensables pour traduire sa dévotion à son idole. Par exemple, comme nous l’explique IndieWire, "Lorsque nous rencontrons pour la première fois Dre et sa colocataire, Marissa (Chloe Bailey), il y a un contraste saisissant entre leurs chambres, avec les murs de Dre tapissés de posters etc de Ni’Jah. Partout où elle va lors de son road trip, Dre ajoute des souvenirs aux murs."
Mais pour donner une impression de grandeur à la carrière de cette Beyoncé factice, l’équipe de production a dû trouver des stratagèmes. En effet, créer, avec un budget précis, ne fut-ce qu’un concert qui, selon la renommée de Ni’Jah, devrait se dérouler dans une arène n’est pas chose facile. "La zone où [Ni'Jah] entre dans le show puis en ressort : c'était dans une salle de concert assez standard plutôt qu’une arène. Mais nous avons apporté des éléments d'habillage et des foules, et nous nous sommes assurés que la façon dont nous avons filmé ces moments donne une impression de grandeur. Le concert lui-même a été tourné dans un gigantesque entrepôt. Nous avons donc apporté tous les éléments scéniques et travaillé avec le chorégraphe pour définir exactement la taille de la scène…", a détaillé Sara K. White.