Y a-t-il un lien entre l’autisme et l’alimentation ?
En marge des approches neurologiques, psychanalytiques et même morphologiques, on s’intéresse de plus en plus à l’alimentation qui pourrait également apporter un certain éclairage dans ce grand puzzle complexe qu’est l’autisme.
On étudie même en amont les possibilités d’un lien entre l’alimentation des mères et l’autisme de l’enfant. L’impact de l’alcool, des pesticides, les additifs, le microbiote de la maman et autres sont quelques pistes à l’étude en ce moment.
Y a-t-il des techniques pour que l’enfant mange de façon plus équilibrée ?
Une des stratégies est de donner au moins 1 aliment que l’enfant aime et de continuer sans jamais forcer à lui présenter ce qu’il ne veut pas manger. Le repas ne peut en aucun cas être associé à quelque chose de négatif. Il faut s’armer de patience et s’adapter à l’enfant. On compte 32 étapes, de s’asseoir à tolérer l’aliment dans l’assiette jusqu’à finalement le manger.
Une autre stratégie indispensable est de créer des routines, pas de surprises, ni de nouveauté.
En amont du repas, on propose une activité agréable calmante pour parent et enfant 5 à 10 minutes afin qu’il soit moins stressé et le plus réceptif possible.
Pendant, on veille à ce que le seul élément nouveau soit l’aliment nouveau que l’on souhaiterait introduire cela veut dire que couverts, assiette, chaise, place à table sont à chaque fois identiques.
Après le repas on crée un moment qui soit sensiblement le même à chaque repas et qui signale la fin du repas. Cela peut être apporter l’assiette en cuisine, jeter lui-même les déchets, se brosser les dents. Cela veut dire que le nouvel aliment qu’on lui a présenté, cette expérience qu’il a peut-être vécue comme stressante prend fin.