On se rappellera qu’au lendemain des attentats de Paris, Salah Abdeslam a rejoint rapidement la planque de Schaerbeek où se trouvaient Ibrahim El Bakroui ainsi qu’Osama Krayem et Najim Laachraoui, les trois hommes qui seront identifiés plus tard avec Khalid El Bakraoui comme les auteurs des attaques du 22 mars à Bruxelles. Et que durant les attentats de Paris, les terroristes sont restés en permanence en contact par téléphone avec le coordinateur caché dans une planque à Bruxelles.
Un même groupe avec un planificateur en Syrie
Il ne fait dès lors plus guère de doute que les attentats de Paris et de Bruxelles ont été perpétrés par un même groupe de personnes en relation avec un planificateur en Syrie. Ce n’est plus réellement contesté par personne.
La fusillade de la rue du Dries à Forest où se trouvait aussi Salah Abdeslam, s’est passée sept jours avant les attentats de Bruxelles et l’enquête a démontré que le groupe envisageait encore de nouveaux attentats. Essentiellement sur le sol français mais sans exclure d’autres pays comme les Pays-Bas ou le Royaume-Uni. Un fichier "16 rue de la Loi" avec des photos des abords du Parlement se trouvait dans l’ordinateur récupéré par les enquêteurs.
Finir le travail avec les frères
Dans ce contexte, Salah Adeslam indique d’ailleurs dans un de ses écrits retrouvés par les enquêteurs, "sa décision de finir le travail avec ses frères", un écrit qu’il adresse à son émir en Syrie. Lorsqu’il sera retrouvé quelques jours après la fusillade de Forest à la rue des quatre vents à Molenbeek, il refusera de se rendre et tentera une nouvelle fois de fuir avant d’être blessé et arrêté.