Avant 1989, le financement des partis politiques belges n’était pratiquement pas contrôlé. Jusque-là, les partis ne recevaient que des contributions financières indirectes des autorités publiques et étaient essentiellement financés par la sphère privée. Dons d’entreprises (dont beaucoup concourraient pour des marchés publics), dons de particuliers non identifiés, détournements de subsides publics via des asbl fantômes, tout ou presque était permis. Le problème, c’est que cette façon de faire très opaque donnait parfois lieu à certaines dérives.
Pascal Delwit : "En dehors des campagnes électorales, les partis peuvent faire ce qu’ils veulent de leur dotation"
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A quoi servent les 75 millions d’euros de dotation des partis ? Leur utilisation devrait-elle être mieux cadrée ?...