Soulagement pour la Belgique. Jeudi dernier, Roberto Martinez a prononcé le nom de Romelu Lukaku lors de l’annonce de sa sélection pour la Coupe du monde au Qatar. Néanmoins, à une semaine du premier match face au Canada, on ne sait toujours pas si le meilleur buteur de l’histoire des Diables Rouges, blessé à la cuisse gauche, sera apte à jouer durant la phase de groupes.
Manquera-t-il un, deux ou trois matches ? S’il est encore trop tôt pour répondre à cette question, une chose est sûre, l’attaquant de l’Inter ne sera pas en pleine possession de ses moyens physiques au Mondial.
Sans son attaquant numéro un à 100%, Martinez va devoir se réinventer. Pas facile pour un entraîneur plutôt conservateur… Mais cette fois, celui qui a souvent refusé de changer sa manière de jouer n’a plus le choix.
Bon, il ne faut pas se leurrer non plus. À la tête de l’équipe nationale depuis six ans, l’Espagnol n’a jamais (ou presque) changé de tactique et ce n’est sûrement pas aujourd’hui, à quelques jours de la Coupe du monde, qu’il va le faire. D’autant plus que contrairement aux éditions précédentes, les équipes n’ont que très peu de temps pour préparer la compétition. En effet, la Belgique ne dispute qu’un petit match amical, face à l’Égypte le vendredi 18 novembre, avant d’affronter les "Canucks" cinq jours plus tard. Martinez regrettera sans doute de ne pas avoir essayé différents schémas tactiques quand il en avait encore le temps…
La Belgique dispose néanmoins de plusieurs options pour jouer sans son meilleur buteur.