Boston, le mercredi 19 avril 1967, vers 9h30 : l’effervescence est de mise au cœur de la capitale du Massachusetts. Une date qui correspond au Patriot Day, un jour férié dans tout l’État depuis 1894. Ce jour commémoratif est aussi celui du plus ancien marathon annuel, qui s’est déroulé en 1897.
On y célèbre la 70e édition du marathon de Boston. Dossard sur le dos, des centaines de coureurs s’apprêtent à prendre le départ de la course, et parmi eux se trouve pour la toute première fois, une femme. Elle porte du rouge à lèvres et un bandeau autour des cheveux. Encadrée par les deux hommes de sa vie, elle est prête à s’élancer. Si voir une athlète prendre part au plus célèbre des marathons semble normal au 21e siècle, à l’époque, il est formellement interdit pour une femme de courir le marathon.
Mais, Kathrine Switzer, 20 ans, n’en a rien à faire et veut briser le machisme ambiant. Toutefois, outre la difficulté sportive d’une telle distance à courir, elle doit aussi faire face à divers imprévus. Les organisateurs, eux, sont furieux.
Comment réussit-elle à s’inscrire alors qu’elle n’en avait pas le droit ? A-t-elle terminé ce marathon malgré un parcours semé d’embûches ? Quel impact sur l’histoire sportive et sur l’histoire du genre a eu cette participation ?