Il y a quelques mois, des chercheurs du laboratoire du sommeil de Brugmann et de la Vrije Universiteit Brussel ont mené une vaste enquête internationale sur les effets du confinement sur le sommeil. Olivier Mairesse, Professeur en neurosciences comportementales à la Vrije Universiteit Brussel et somnologue a travaillé sur cette étude. Il est venu expliquer les résultats dans "La Grande Forme".
Suite à cette étude sur environ 7300 personnes, on constate que le premier confinement a effectivement modifié nos habitudes de sommeil. L’insomnie était jusqu’à trois fois plus fréquente qu’avant le confinement. On peut maintenant dire que la crise du coronavirus à perturber nos nuits. Notre sommeil a été fragilisé.
Il y a probablement deux éléments qui ont joué : le fait d’être confiné et le stress ou l’angoisse due à la peur de contracter le virus.
Les résultats montrent aussi que les troubles du sommeil étaient généralement plus intenses chez les femmes, les personnes exerçant des professions de contact et les patients COVID. Étonnamment, un petit pourcentage de personnes dormaient mieux dans ces conditions et l’intensité des symptômes semblait diminuer avec l’âge.