Cette quête de sens professionnelle chez les plus jeunes s'est accentuée entre le premier et le deuxième confinement, montre l'enquête. Interrogés en octobre dernier, 40% des sondés se disent prêts à se reconvertir dans ce contexte économique difficile si cela leur permet de décrocher un emploi en phase avec leurs valeurs, contre 32% selon un autre sondage.
Changer d'emploi, voire se lancer dans une toute nouvelle carrière, c'est sauter vers l'inconnu et donc potentiellement prendre des risques.
Une inquiétude qui semble plus marquée chez les femmes que chez leurs homologues masculins. En effet, seules 35% d'entre elles estiment qu'elles pourraient franchir le pas, contre 45% des hommes.
Globalement, le sondage souligne un sentiment de confiance pour les personnes déjà en poste : plus de la moitié des sondés (54%) estiment que leur emploi n'est pas menacé. Mais ce sentiment varie fortement selon le niveau d'éducation : 61% des jeunes ayant suivi des études supérieures se sentent en sécurité contre seulement 49% chez ceux qui ont arrêté d'étudier après le baccalauréat ou avant.