Et les plateformes numériques, elles n’ont pas une responsabilité dans ces escroqueries ? Dans le cadre de cette enquête, nous avons signalé, via la procédure prévue par Meta (les trois petits points en haut à droite de la publication sponsorisée), le caractère illicite de ces publicités. Trois semaines plus tard, les appâts des escrocs continuent à polluer notre fil Facebook et Instagram personnel. Ces signalements ne servent-ils vraiment à rien ?
Si le message publicitaire ne contient ni drogue, ni arme, ni alcool, ni sexe, ils passent au travers des mailles.
" Meta compte d’abord sur l’intelligence artificielle pour filtrer ce genre de contenus indésirables, explique Xavier Degraux, consultant et formateur en réseaux sociaux. Mais en gros, si le message publicitaire ne contient ni drogue, ni arme, ni alcool, ni sexe, ils passent au travers des mailles. Meta compte aussi sur le civisme des internautes, qui seraient enclins à signaler des contenus indésirables. En fonction de ces retours, un deuxième filtre d’intelligence artificielle est appliqué. Et en cas de doute, c’est au tour des modérateurs, l’intelligence humaine donc, de faire le travail. Mais comme vous le savez, récemment, Meta a licencié énormément d’employés, principalement des modérateurs, qui coûtent de l’argent mais en rapportent peu. "