Comment font les bouchers, les poissonniers et les traiteurs pour fixer le prix de leurs menus de fête cette année ? Avec des prix en hausse et des prix qui fluctuent de semaine en semaine, pas facile de s’y retrouver sans le faire payer aux clients.
Energie, farine, huile, emballages… Tout coûte plus cher. Mais impossible pour ceux qui proposent un service traiteur d’augmenter les prix au maximum, les clients ne seraient pas au rendez-vous. Du coup, certains rognent sur leur marge bénéficiaire. C’est notamment le cas de Paul Frison, producteur des Poulets de Gibecq. " On n’a pas augmenté les prix trop fort pour ne pas exagérer pour les gens mais la marge est quand même fortement diminuée, ça c’est sûr." Et pour s’en sortir en cette fin d’année, il y a des produits auxquels il renonce. "Pour le foie gras, j’essaie de travailler avec des produits belges ou français mais les prix augmentent toutes les semaines donc on a été obligé d’arrêter d’en prendre en commandes parce que, non seulement on n’est pas certain de les avoir mais en plus les prix augmentent trop. "
A Ath, dans son camion de poissonnier, Alain, garde le moral. Le client est fidèle et les prix ne fluctuent pas trop. "Les Saint-Jacques sont un peu plus chères cette année mais on ne renonce pas car les clients sont là, ils commandent, explique Alain. Les fruits de mer fonctionnent bien aussi, globalement je dirais que les gens se font plaisir."
Les marques de distributeur ont augmenté deux fois plus vite cette année
Economie
Les prix au sein des discounters comme Aldi et Lidl ont augmenté au cours de l'année écoulée plus rapidement qu'au sein...