La Russie a envoyé mardi vers la France un des six aimants géants prévus pour mettre en œuvre le programme Iter sur la fusion nucléaire, l’un des grands projets scientifiques internationaux auquel Moscou participe toujours malgré les sanctions liées à son intervention en Ukraine.
Sans la bobine PF1, le tokamak ne peut pas fonctionner
Cet imposant aimant de 9 mètres de diamètre pour 200 tonnes a été empaqueté pour le trajet qui doit durer une quinzaine de jours et passer par Amsterdam pour atteindre Marseille, dans le sud de la France. Cette bobine, en forme d’anneaux, doit former la partie haute de la structure du "tokamak", la machine expérimentale en construction dans le sud de la France qui vise à maîtriser la production d’énergie à partir de la fusion de l’hydrogène, comme au cœur du Soleil.