Pour Michael Dufrasne, secrétaire régional bruxellois du syndicat CGSLB, l’important c’est d’assurer le libre choix du travailleur : "Les chiffres explosent dans les incapacités de travail et, dans ces incapacités de travail, une grande partie est liée à l’incapacité et au burn-out. Penser que faire travailler les gens plus longtemps aura des effets bénéfiques, peut-être pour certains. Mais il faudra être très très prudent puisqu’on concentre la charge de travail sur quatre au lieu de cinq jours. Il faut ajouter le temps du déplacement. Ça risque de faire des journées très longues. On prévoit ici une convention pour six mois. La possibilité de faire marche arrière, c’est important pour nous".
Jean-Paul Erhard, patron de Peoplesphere, invité de Matin Première ce lundi, applique déjà cette concentration des heures de travail sur base d’une convention : "On n’a pas besoin d’une loi ou d’une règlementation pour le faire. On l’applique de manière beaucoup plus flexible, sur base d’un accord passé au quotidien avec le travailleur". Un entretien à (re) découvrir dans la vidéo ci-dessus.