La chanteuse, autrice-compositrice et guitariste Alela Diane est connue pour ses "chansons indie folk d'une beauté immaculée". Cette californienne autodidacte s'est construite une carrière il y a 20 ans et revient avec un nouvel album à nouveau salué par la critique.
Alela Diane est arrivée sur la scène musicale avec un album autoproduit chez elle en 2004, The Pirate’s Gospel, réédité deux ans plus tard. Un premier album très personnel remarqué à l’époque et vendu à plus de 100.000 exemplaires.
Elle a poursuivi dans le registre indie folk, avec sa voix gracieuse, tout en sobriété, tourné en Amérique et en Europe, et en octobre dernier, c’est un 7e album qui est arrivé, Looking Glass, aux accents à la fois nostalgiques et intimistes, et en même temps positifs, avec l’espoir d’un mieux pour l’avenir. Cette année, elle fêtera ses 40 ans et repart sur les routes pour une tournée essentiellement européenne.
En interview avec Franceinfo, elle expliquait : "Ma musique est une partie très profonde de ce que je suis, et j’ai toujours trouvé naturel que la musique soit une extension de ma vie. Etant donné que j’écris et compose en même temps que ma vie de mère de famille, forcément j’observe ma vie qui défile. Montrer ma maison, ma famille, ça fait partie de moi." En tendant l’oreille, on y trouvera quelque part un écho à notre propre vie, à nos préoccupations dans ce monde chahuté. Le single Howling wind sorti au printemps dernier est délicieusement mélancolique et le clip a été tourné dans le jardin de sa maison à Portland avec sa fille. Quant aux ballades émouvantes comme Mother’s Arms, Another Dream ou Dream a river, elles nous embarquent instantanément dans son univers feutré. Alela Diane possède ce quelque chose d'émouvant et de magnétique.