La conférence de l’ONU à Lisbonne devrait durer cinq jours. Il y aura des milliers de représentants de gouvernement, d’entreprises, d’ONG, des scientifiques. Mais à quoi peut servir concrètement un tel rassemblement ? Que peut-il en ressortir ? "Les Nations unies ont décidé d’avoir une conférence mondiale sur l’océan tous les trois ans". La dernière a eu lieu en 2017, il a fallu attendre que la pandémie de covid-19 se fasse moins prégnante.
Ces engagements volontaires doivent être destinés à renforcer les obligations juridiques des États, et pas l’inverse
Les participants se sont bien réunis en visioconférence, mais ce n’était pas suffisant selon Rémy Parmentier. "C’est donc la première rencontre des défenseurs de l’océan au niveau mondial depuis cinq ans et il y aura d’une part une déclaration politique des gouvernements, et aussi ce que l’on appelle des engagements volontaires de la société civile, des universités, des ONG, des fondations, des entreprises, des organisations multilatérales, etc. Ces engagements volontaires doivent être destinés à renforcer les obligations juridiques des États, et pas l’inverse. Parce que certains disent, au lieu d’acquérir des obligations juridiques, nous devrions nous limiter à des efforts volontaires. Non, non, non, non. Les efforts volontaires doivent renforcer l’action des gouvernements et ne pas la remplacer".