L’accord de paix ayant mis fin à deux ans de conflit dans la région éthiopienne du Tigré ne doit pas empêcher d’enquêter sur les crimes de guerre et contre l’humanité, a affirmé la Commission d’enquête de l’ONU.
La signature le 2 novembre 2022 à Pretoria de l’accord de paix mettant fin au conflit entre le gouvernement fédéral éthiopien et les autorités régionales du Tigré en dissidence "est une étape importante", a déclaré le président de ce groupe d’enquêteurs, Mohamed Chande Othman.
Mais "la nécessité d’enquêter sur les allégations de violations reste plus importante que jamais pour instaurer une paix durable dans le plein respect des droits humains", a-t-il souligné.
En septembre dernier, la Commission avait affirmé avoir "des motifs raisonnables de croire que toutes les parties au conflit ont commis des crimes de guerre et des violations des droits humains depuis que les combats ont éclaté en novembre 2020", a rappelé son président.