Environ 65% des combattants rebelles ont été "désengagés" des lignes de front dans la région du Tigré, a annoncé le commandant en chef des forces rebelles.
"Nous avons commencé le désengagement et la relocalisation de nos forces des lignes de front, ça se passe bien. Sur (l'ensemble de) nos forces, 65% d'entre elles sont passées par ce processus, se désengageant des lignes de front, et se sont déplacées vers des lieux désignés", a déclaré à la presse le chef d'état-major des forces tigréennes, Tadesse Worede.
Il a évoqué la présence de "forces dans la région qui ne veulent pas la paix et sont des obstacles à la paix", en référence à l'armée érythréenne et aux forces régionales et milices de la région éthiopienne de l'Amhara, qui ont épaulé l'armée éthiopienne dans le conflit.
"Les problèmes qu'ils créent et les abus qu'ils commettent sur la population ne sont pas secrets, nous avons donc fait une pause à certains endroits" dans les opérations de désengagement pour éviter qu'ils "poursuivent leurs atrocités sur la population". Une fois ces menaces écartées, "nous ferons (un désengagement) à 100%", a-t-il assuré.