Les raids turcs dans le nord de la Syrie ont tué au moins 31 personnes, en majorité des combattants kurdes et des soldats syriens, selon un nouveau bilan fourni dimanche par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Monde Moyen-Orient
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Les raids turcs dans le nord de la Syrie ont tué au moins 31 personnes, en majorité des combattants kurdes et des soldats syriens, selon un nouveau bilan fourni dimanche par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Les frappes aériennes effectuées samedi soir et dimanche avant l’aube par l’armée turque dans les provinces de Raqa et Hassaké (nord-est) et d’Alep (nord), ont coûté la vie à 18 combattants kurdes et membres de forces locales alliées, 12 soldats syriens ainsi qu’à un civil, a indiqué l’OSDH qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. Il y a eu 40 blessés.
Ankara assure avoir, au cours de ces frappes aériennes, "détruit" 89 objectifs situés dans le nord de la Syrie et le nord de l’Irak. Un "grand nombre de terroristes a été neutralisé", ajoute le ministère turc de la Défense. Tous les appareils impliqués dans ces frappes sont rentrés à leur base après l’opération.
Ces frappes ont été effectuées une semaine après l’attentat à la bombe mortel à Istanbul pour lequel Ankara tient le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Unités de protection du peuple (YPG), branche armée du Parti de l’union démocratique kurde en Syrie, responsables. Des accusations réfutées tant par le PKK que les YPG.
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