Le commandant militaire du Nil Bleu, dans le sud du Soudan, a été remplacé, a annoncé lundi l’armée soudanaise, après les combats tribaux qui ont fait au moins 200 morts dans cet Etat.
L’université du Nil Bleu située à Damazine, le chef-lieu de l’Etat, a elle décidé de fermer jusqu’à nouvel ordre, précisant que "les classes et les examens" étaient suspendus.
Dimanche, selon des témoins, des milliers de manifestants avaient incendié le siège du gouvernement du Nil Bleu, un Etat frontalier de l’Ethiopie et du Sud Soudan, et des tirs ont été entendus à Damazine. Les manifestants accusaient d’inaction les autorités locales face à un conflit tribal meurtrier.