Le nombre d’inscriptions d’étudiants européens dans des universités britanniques a diminué de plus de moitié après le Brexit, qui s’est traduit par une explosion des frais de scolarité, selon les données de l’Agence des statistiques de l’enseignement supérieur (HESA) britannique.
Depuis 2017, année suivant le référendum du Brexit, "il y a eu une baisse notable dans les inscriptions en première année venues des 10 premiers pays de l’UE", indique la HESA dans son étude publiée la semaine dernière et relayée vendredi par le journal The Guardian.
Selon les chiffres rassemblés, 66.680 étudiants de l’UE s’étaient inscrits en première année de licence ou de master et doctorat à la rentrée 2020. Ils n’étaient que 31.000 pour 2021/2022, première année scolaire complète depuis la fin de la période de transition post-Brexit. "Cette baisse significative […] peut être attribuée aux changements dans les frais d’inscription", estime la HESA. Avant 2021, les étudiants de l’UE payaient les mêmes frais d’inscription que leurs camarades britanniques, au maximum 9.250 livres (10.500 euros) par an.