Pour cette recherche, près de 2800 Français âgés de plus de 65 ans ont été suivis sur une période de 12 ans, afin d’évaluer les facteurs susceptibles d’augmenter les risques de démence. Si les prédispositions génétiques jouent un rôle important dans la survenue d’Alzheimer, les facteurs environnementaux tels que l’alimentation peuvent également être impliqués. C’est précisément cet aspect que les auteurs de cette publication parue dans Alzheimer’s and Dementia ont exploré, en se focalisant sur la consommation de sucre journalière des participants.
De précédentes études réalisées chez l’animal ont montré que l’amidon ou les sucres ajoutés (saccharose, sirops de glucose et de fructose) pouvaient aggraver les symptômes associés à la maladie d’Alzheimer et accélérer l’apparition de plaques d’amyloïdes dans le cerveau, qui caractérise cette pathologie neurodégénérative.