Malgré un taux de vaccination parmi les meilleurs au monde, la Belgique est aussi aujourd’hui aussi un des pays où le virus circule le plus. Avec des conséquences moindres au niveau des décès et des hospitalisations que lors de la deuxième vague, à la même époque l’an dernier, mais suffisamment embêtantes pour que de nombreux médecins lancent un cri d’alarme sur les effets des malades du Covid sur notre système de soins.
Avec un nombre un peu inférieur de contaminations par habitant, les Pays-Bas viennent de décider un confinement partiel pour trois semaines. Et avec un nombre similaire, l’Autriche a elle fait le choix de confiner… les non-vaccinés.
Une situation qui pose des questions : faut-il parler d’échec de la vaccination en Belgique ? Et pourquoi ne prend-on pas de mesure plus forte dans notre pays, comme un confinement ?
Le commissaire Corona a répondu partiellement à ces questions dans un fil Twitter cette semaine : non, la vaccination n’est pas un échec, elle permet de fortement limiter cette quatrième vague de contaminations au niveau des cas graves et des décès. Mais elle ne suffit pas à contrôler la transmission du virus dans notre pays.
La Belgique n’envisage pas de confinement pour autant, elle mise plutôt sur une stratégie où la vaccination n’est qu’UN des éléments de protection parmi une série d’autres comme les gestes barrière, le port du masque, la ventilation… Une stratégie connue comme celle du "fromage suisse" parmi les scientifiques, et qu’on voudrait donc décliner en "fromage belge"…