Economie
De nouveaux contrats de gestion ont été adoptés par le conseil des ministres vendredi pour la SNCB et Infrabel, près de 10 ans après l’expiration des précédents. Cette nouvelle ravit le front commun syndical, qui prévient toutefois dans un communiqué que "le travail ne fait que commencer".
La CGSP Cheminots, la CSC Transcom et le SLFP Cheminots se réjouissent, dans un communiqué commun, que les contrats soient établis sur une durée de dix ans. Ainsi, "le gouvernement fédéral poursuit une vision à long terme et montre qu’il prend au sérieux son ambition de réaliser un transfert modal de la mobilité", saluent les organisations syndicales. Le front commun syndical prévient toutefois qu’il "reste sur ses gardes".
Pour réaliser les ambitions formulées, un recrutement massif "doit être la priorité absolue (de la direction) dans les mois à venir. Sans personnel supplémentaire, il n’est pas réaliste d’espérer offrir un service de qualité". Les nouveaux contrats de gestion incluent notamment une hausse de 30% des voyageurs, deux fois plus de transport de marchandises, ou encore 10% de trains en plus.
Pour garantir "de bonnes conditions de travail, un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et un salaire attractif" face à ces objectifs, les syndicats désirent "conclure au plus vite un accord social" avec la direction des entreprises ferroviaires. "La balle est dans le camp de la direction du rail", lancent-ils.
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