Frontex disposera à l'avenir d'un soutien renforcé de Berne. Craignant d'être mis au ban de l'Europe, les Suisses ont dimanche accepté à 72% de donner une seconde chance à l'agence controversée de gardes-frontières, selon une projection de l'institut gfs.bern.
Les premiers résultats cantonaux provisoires confirment la tendance.
La contribution helvétique à Frontex passera donc de 24 à 61 millions de francs d'ici 2027. Berne mettra également une quarantaine de collaborateurs à disposition de l'agence à cet horizon. La Suisse s'aligne ainsi sur le renforcement décidé par l'Union européenne après la vague migratoire de 2015.
Un renforcement décrié par des organisations de défense des réfugiés.