L’injection létale, actuellement en vigueur dans les États américains qui appliquent encore la peine de mort, mais aussi ailleurs dans le monde et d’autres pays, comme en Chine, au Guatemala, aux Philippines ou encore en Thaïlande, repose généralement sur une triple injection : premièrement, celle d’un sédatif, ensuite celle d’un agent paralysant, et enfin, une substance qui va causer l’arrêt du cardiaque et la mort.
Aux Etats-Unis, l’injection létale a initialement été proposée en 1888, par un médecin new-yorkais du nom de Julius Mount Bleyer. Elle ne recueille pas une adhésion massive aux Etats-Unis, la pendaison étant encore la méthode privilégiée. Cette méthode a en réalité été mise en place à grande échelle pour la première fois par le régime nazi, pour exécuter des prisonniers durant la Seconde guerre mondiale.
Considérée moins coûteuse, elle va être introduite dans l’Etat américain de l’Oklahoma avec le protocole en trois étapes à partir de 1977, sous l’impulsion du médecin légiste de l’Etat, Jay Chapman. Mais elle fut utilisée pour la première fois le 2 décembre 1982 au Texas, pour exécuter Charles Brooks, condamné pour assassinat en 1976.