Autre priorité, qui l’était déjà dans le passé, les délégués à la protection des données (DPD) ou data protection officer (DPO).
Rappelons que le RGPD implique que les organismes publics doivent désigner un tel profil (il y a des exceptions, ndlr) pour les conseiller, les informer sur la mise en œuvre des obligations légales en matière de traitement des données par l’administration ou un sous-traitant. Idem pour les entreprises qui traitent des données sensibles ou font un suivi régulier et systématique à grande échelle des personnes concernées, peut-on lire sur le site officiel de l’Union européenne.
Le DPD a donc un rôle important depuis l’instauration du RGPD. Mais pour pouvoir exercer cette fonction correctement, cette personne doit disposer de moyens, accéder aux données et aux opérations de traitement des données. Elle doit aussi pouvoir être indépendant et s’assurer de l’absence de conflits d’intérêts avec d’autres fonctions au sein de l’institution ou l’entreprise. L’APD assure des inspections à ce sujet.
L’institution va donc mettre en avant ce poste important et souhaite crédibiliser ses interventions et ses missions au sein des organismes ou entreprises. Veiller aussi, simplement, à ce qu’il y ait un DPD là où c’est obligatoire.
Dans la mesure du possible, elle répondra de manière ciblée à leurs questions. "Nous aimerions, et cela demande des moyens, leur apporter notre appui via les interrogatoires auxquels est soumis leur management, mais également […] prendre le pouls […] et y répondre à travers nos services de la prévention."
Des services qui répondent aussi aux nombreuses questions des citoyens. Sur ce dernier point, Cédrine Morlière précise : "On examinera dans quelle mesure c’est possible de continuer à le faire en fonction des moyens disponibles."