Les négociateurs doivent en urgence faire un "pas en avant" pour espérer obtenir un accord mondial sur la protection de la nature, a exhorté mardi Inger Andersen, la patronne de l’ONU-Environnement, à la veille de la COP15 sur la biodiversité.
Il est absolument essentiel que tous les négociateurs réalisent que nous sommes dans l’ultime ligne droite, et il est temps pour chacun de faire un pas avant, cela devient crucial maintenant.
Inger Andersen, lors d’une conférence de presse à Montréal
La COP15 Biodiversité, qui s’ouvre mercredi, doit sceller d’ici le 19 décembre un accord fixant plus d’une vingtaine d’objectifs communs pour stopper la dégradation des milieux naturels et des espèces d’ici 2030.
Mais après trois années de négociations laborieuses, un accord reste incertain, tant les points de friction sont encore nombreux. Les trois jours de négociations supplémentaires, organisés à Montréal du 3 au 5 décembre, sont jugés décevants, voire inquiétants, par nombre d’ONG et d’observateurs. Peu d’avancées concrètes ont été réalisées.