La pression est encore montée d'un cran autour de la question du financement pour protéger la biodiversité au sommet de l'ONU à Montréal avec des pays du Sud, qui ont interrompu les discussions dans la nuit de mardi à mercredi.
"Les pays ont quitté la réunion parce qu'ils ont estimé qu'il était impossible de faire progresser les discussions, les pays développés n'étant pas prêts à faire des compromis", a indiqué mercredi l'ONG Avaaz.
La "mobilisation des ressources", comme l'appelle les participants à la 15e Conférence des Nations unies sur la biodiversité, est sur toutes les lèvres, véritable fil rouge d'un sommet qui doit aboutir à un accord assez ambitieux pour stopper la destruction de la planète et de ses ressources d'ici 2030.
"L'atmosphère s'est détériorée lorsque le groupe a commencé à discuter de concepts, en particulier la proposition de fonds mondial pour la biodiversité", a expliqué mercredi David Ainsworth, porte-parole de la Convention de l'ONU sur la biodiversité.