A l’issue de la COP26 l’an dernier, le pacte de Glasqow reconnaissait l’urgence d’agir dans cette "décennie critique". Et comme, nous n’étions plus dans la trajectoire pour limiter à +1,5 °C d’ici à la fin du siècle, chaque pays devait revoir et corriger son plan climat pour réduire davantage encore les émissions de gaz à effet de serre, et le présenter non plus tous les 5 ans mais chaque année.
"Or, à ce jour, seuls 23 pays ont rentré un nouveau plan", prévient Rebecca Thyssen, chargée recherche en justice climatique au CNCD 11-11-11, "dont de gros émetteurs de CO2 comme l’Australie et l’Indonésie mais c’est insuffisant. Un rapport des Nations Unies sorti la semaine dernière, estime qu’avec la trajectoire actuelle, on sera à +2,5 °C d’ici à la fin 2100."
Et pour accélérer collectivement nos actions pour limiter plus vite et plus fort le réchauffement de la planète, il faut prendre des engagements plus élevés. Prendre conscience de l’urgence d’agir, c’est un premier enjeu de cette COP27.