La plus grande forêt tropicale du monde, puits de carbone indispensable à l'équilibre du climat et de la biodiversité mondiale, est selon les scientifiques aujourd'hui très fragilisée.
Le mandat du président sortant Jair Bolsonaro a en effet été marqué par une explosion de la déforestation en Amazonie et Lula s'est engagé à "faire tout ce qu'il faut" pour renverser la vapeur et tenir son engagement de "zéro déforestation", dans un discours tenu à la conférence de l'ONU sur le climat qui se tient à Charm el-Cheikh en Égypte.
"Il n'y aura pas de sécurité climatique dans le monde sans une Amazonie protégée", a-t-il lancé devant une salle enthousiaste, où avait entre autres pris place le président égyptien de la COP27 et ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri.
Pour cette première visite à l'étranger depuis son élection, Lula a aussi clairement pris position dans les débats qui secouent la COP, réclamant notamment la création "urgente" d'un mécanisme financier spécial pour aider les pays pauvres à faire face aux dégâts climatiques déjà subis.
"Nous ne pouvons plus reporter ce débat", a-t-il insisté.
La question des pertes et préjudices ("loss and damage" dans le jargon des négociations) est un sujet brûlant des négociations à la COP27 et concerne les dommages, le cas échéant irréversibles, dus au dérèglement climatique, au-delà des capacités d'adaptation au changement climatique.