Une vingtaine de cordeurs de raquettes professionnels, travaillent pendant le tournoi de Roland Garros. Sur l’ensemble de la durée du grand chelem parisien, ce sont quasi 7000 raquettes qui passeront par leurs mains expertes.
C’est à côté de la boutique officielle de Roland Garros, derrière de grandes vitres, que s’activent les cordeurs officiels du tournoi. Parmi eux il y a un Belge, Wim Janssens, qui a un magasin de cordage de raquettes à Anvers : "Je travaille depuis quelques années sur le tournoi d’Anvers. L’an dernier j’ai envoyé mon CV pour travailler à Roland Garros. J’ai eu un entretien et j’ai été retenu. C’est la deuxième année que je m’occupe des cordages pour le grand chelem parisien. C’est un rêve qui est devenu réalité".
Plus de 95% des joueurs passent par l’atelier de cordage, comme le confirme Wim Jassens : "Novak Djokovic a son cordeur personnel. Ça date de l’époque où le niveau des cordeurs n’était pas aussi élevé qu’aujourd’hui. Le métier s’est professionnalisé et il reste très très peu de joueurs qui travaillent avec des cordeurs attitrés".
Les raquettes sont déposées tout au long de la journée. Chaque joueur a des demandes spécifiques : "On reçoit les raquettes avec toutes les données techniques. On travaille sur la tension du cordage, sur le poids et sur l’équilibre. Certains joueurs demandent de corder leurs raquettes la veille pour le lendemain. D’autres insistent pour le faire le matin ce qui leur permet d’avoir plus de tension dans le cordage", confie le cordeur belge.