Depuis leur installation la semaine dernière, chaque abribus a été utilisé quotidiennement par environ 300 à 400 personnes, a indiqué M. Kim. Les passagers peuvent s’assurer qu’ils ne rateront pas leur bus grâce à un écran qui affiche les heures d’arrivées estimées. "Je me sens vraiment en sécurité ici parce que je sais que les personnes qui m’entourent ont subi tout comme moi un contrôle de température", a expliqué Kim Ju-li, une femme au foyer de 49 ans.
La Corée du Sud était en février le deuxième pays le plus touché par l’épidémie, après la Chine, où elle était apparue. Mais les autorités sud-coréennes sont parvenues à maîtriser la situation au travers d’une stratégie très poussée de tests et de traçage des contacts des personnes infectées, sans même imposer de confinement obligatoire.
La Corée du Sud est souvent citée comme un modèle dans la gestion de la crise sanitaire, avec son programme "dépistage, test et traitement".