Mardi, premier jour travaillé de l’année, au lendemain d’un jour férié ayant rallongé les vacances scolaires, des pénuries de personnels ont ainsi perturbé le réseau des chemins de fer.
Du côté du service de santé, le NHS, au moins six centres hospitaliers ont déclaré des "incidents critiques", signifiant que la situation risquait d’affecter des soins prioritaires.
"Si le NHS est affecté, si le commerce de détail est affecté, si les rencontres sportives sont affectées, il est difficile de voir pourquoi vous les écoles et les collèges ne seraient pas confrontés aux mêmes problèmes de pénurie de personnel", s’est inquiété Geoff Barton, secrétaire général de l’Association des dirigeants d’écoles et de collèges.
Le Royaume-Uni est l’un des pays les plus touchés avec près de 149.000 morts de la pandémie. Le pays est confronté à une explosion des contaminations (près de 158.000 cas en Angleterre et en Ecosse rapportés lundi) attribuée à Omicron.
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Lundi, le Premier ministre Boris Johnson a prévenu que la pression sur le service public de santé et les hôpitaux allait être "considérable au cours des deux prochaines semaines, et peut-être plus".
Il a toutefois exclu pour l’heure d’imposer de nouvelles restrictions en plus du télétravail et du port du masque déjà en place, misant sur le dépistage et une campagne marathon de rappel vaccinal massive qui a permis, selon lui, d’administrer une dose supplémentaire à 76% des adultes.