Le Royaume-Uni a enregistré jeudi plus de 50.000 cas de Covid-19 pour la première fois depuis la mi-juillet, confirmant la dégradation sanitaire à l'origine d'appels de plus en plus pressants à réimposer des restrictions.
Le pays enregistre des taux de contaminations parmi les plus élevés au monde et équivalents aux niveaux de la violente vague de l'hiver dernier, à l'origine d'un long confinement. Les nombres d'hospitalisations et de décès restent moindres, mais augmentent aussi.
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Le nombre de nouveaux cas journaliers a atteint jeudi 52.009 et le bilan s'est alourdi de 115 morts, atteignant 139.146 décès depuis le début de la pandémie.
Le gouvernement britannique a admis mercredi que les contaminations pourraient atteindre prochainement 100.000 nouveaux cas par jour. Mais il a rejeté les appels à revenir sur la levée des dernières restrictions en juillet, encourageant plutôt les plus de 50 ans à recevoir une dose de rappel et les jeunes non vaccinés à le faire afin d'éviter un tour de vis à l'approche de Noël.
Les chiffres des infections sont élevés mais nous restons dans les paramètres prévus
"Les chiffres des infections sont élevés mais nous restons dans les paramètres prévus", a assuré le Premier ministre Boris Johnson. "Nous nous en tenons à notre plan."
Plan b ?
Face à la dégradation de la situation, les appels se multiplient pour que le gouvernement applique son "plan B" qui prévoit un possible retour du masque en intérieur, un encouragement au télétravail voire des passeports vaccinaux.
La British Medical Association a accusé le gouvernement de faire preuve de "négligence délibérée", jugeant la situation "insoutenable" et appelant à des mesures immédiates.