Régulièrement à cette période de l'année, c'est le retour des rhinites allergiques (nez bouché, yeux qui grattent...) et chez certaines personnes asthmatiques allergiques, il peut y avoir un asthme qui va moins bien, avec une toux et l'apparition de crises d'asthme, souligne la Pr Raherison.
"Dans l'allergie, il n'y a pas de température, pas de tableau infectieux, pas de fièvre, pas de frissons et généralement, les patients n'ont pas non plus de fatigue intense, ni de perte d'odorat", explique la Pr Chantal Raherison.
Toutefois "la température peut être un peu biaisée par la prise d'autres médicaments, comme le Doliprane et pour certains patients souffrant d'asthme sévère, la fièvre peut être masquée par la prise de cortisone au long cours. En cas d'essoufflement inhabituel, il faut consulter", dit-elle.
La spécialiste donne des indications pour ceux dont l'allergie aux pollens ou à d'autres allergènes (poussières, acariens, moisissures...) n'a pas forcément été diagnostiquée : "Si on se met à avoir des sifflements expiratoires dans la poitrine, une toux, plutôt sèche, quinteuse, pouvant se manifester la nuit, qui augmente avec le rire, à l'exercice... C'est une manifestation respiratoire de l'allergie souvent améliorée par la Ventoline, un bronchodilatateur".