Les travailleurs liégeois du groupe AB InBev hésitent entre résignation et soulagement. La perspective d’une enquête externe et indépendante sur la manière dont la direction a géré le foyer de la pandémie dans l’usine, et sur la façon dont les procédures pourraient ou devraient éventuellement être améliorées rassure le personnel. Mais la confiance envers le management semble difficile à rétablir.
Le conflit entre sécurité et productivité laisse à l’évidence des traces, même si, après onze jours de grève, la tendance à la reprise du travail est manifeste.
Comme le dit le délégué principal José Borego, "il a fallu que la presse s’intéresse à ce qui s’est passé à l’intérieur de l’usine à propos de nos collègues touchés par le virus pour que les choses, enfin, bougent, et ça, désormais, ce n’est clairement plus possible…."