L’OCDE affirme que "la priorité demeure de s’assurer que les vaccins sont produits et distribués le plus rapidement possible à travers le monde, y compris les doses de rappel. […] Ce serait une grosse erreur que de penser que le travail est presque terminé", a pointé la cheffe économiste, ajoutant que "les nouvelles sur le variant Omicron sont sans doute un rappel de cet échec irréfléchi".
Les pays développés du G20 ont ainsi dépensé 10.000 milliards de dollars pour protéger leur économie pendant la crise alors que vacciner la planète ne coûterait que 50 milliards, a-t-elle remarqué.
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Bien qu’elles ne prennent pas en considération les derniers développements autour du variant Omicron, dont le niveau de virulence est encore incertain, les prévisions de croissance mondiale de l’OCDE pour 2021 ont été revues en légère baisse de 0,1 point à 5,6%, en comparaison avec les précédentes prévisions de septembre. La prévision de progression de l’activité l’an prochain reste inchangée, à 4,5%.
D’après les analystes d’Oxford Economics, ce variant pourrait coûter entre 0,25 point de croissance l’an prochain, s’il s’avère relativement inoffensif, et plus de 2 points, si une large partie de la population mondiale devait à nouveau se confiner.