Selon plusieurs médias comme CBC, le New York Times ou encore The Conversation et National Geographic, la demande pour l’ivermectine (un antiparasitaire) pour soigner le Covid-19, explose. Ils signalent également qu'aux Etats-Unis, mais aussi en Australie, les urgentistes sont confrontés de plus en plus à des cas de consommation excessive de ce médicament. Or, selon l’Agence Européenne du Médicament et son homologue américain, le Food and Drug Administration (FDA), l'efficacité de ce médicament contre le coronavirus n'a pas été prouvée.
Dans l’Etat américain de l’Oklahoma, un médecin a signalé à nos confrères de la BBC que l’afflux de patients ayant pris une dose trop élevée d’ivermectine rendait très difficile le travail des équipes médicales, sans compter qu’elle empêche l’hospitalisation et le soin de victimes d’autres urgences.
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Plusieurs de ces patients présentaient des symptômes assez typiques d’un surdosage d’ivermectine : des nausées, des vomissements ou encore… une perte de la vue.
Le FDA met en garde vis-à-vis d’autres effets secondaires : de la diarrhée, une tension artérielle trop basse, des vomissements mais aussi, dans les cas les plus graves, des convulsions, du coma voire le décès. A cela, ajoutez que l’ivermectine est élaborée différemment selon qu’elle soit destinée à des animaux ou à des individus.
Gare à la consommation d’ivermectine sans prescription médicale donc, et, surtout, gare à l’auto-administration d’un médicament destiné à des chevaux.