A l'exception du syndicat socialiste, les partenaires sociaux réunis au sein du Groupe des Dix sont parvenus vendredi après-midi à un accord sur une flexibilité supplémentaire dans les entreprises.
La FGTB a défendu samedi cette position, qu'elle dit être la seule à avoir conservé entre le début et la fin de la semaine, et rejette les mesures d'urgence décidées par les fédérations patronales et les deux autres organisations syndicales. Elles pourront être mises en application dans les entreprises sans la moindre concertation, fustige en particulier Thierry Bodson, président du syndicat socialiste.
Le variant Omicron menace de provoquer des réductions de personnel sur le lieu de travail. C'est pourquoi il a été convenu entre partenaires sociaux que l'on pourra recourir plus facilement à du personnel supplémentaire au sein des entreprises.
Il s'agit notamment des chômeurs temporaires, des intérimaires, des (pré-)pensionnés, des étudiants jobistes et des demandeurs d'asile titulaires d'un permis de séjour légal. Les mesures d'urgences décidées par le patronat et les syndicats chrétien et libéral seront en vigueur jusqu'à la fin du mois de février.