Certains pays estiment qu’une infection naturelle peut être considérée comme un booster et "remplacer" la troisième dose. La Belgique n'est pas favorable à cet avis, malgré l'avis en ce sens de plusieurs immunologues: même si vous avez été infecté après la deuxième dose, il reste donc recommandé de se faire administer le "booster".
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Les différents ministres de la Santé se sont accordés sur la mise à disposition d’une dose de rappel (troisième dose ou seconde dose en fonction des vaccins) de vaccin contre le Covid-19 à toute la population et ce, sans groupe prioritaire.
Les recommandations belges
En Belgique, la recommandation était "d'attendre qu'une personne soit rétablie de son infection, ou attendre deux semaines après un dépistage positif si une personne n'a pas de symptômes", précise-t-il.
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"Certains pays ont embrayé sur le fait qu'une infection naturelle donne un rappel" semblable à un "booster". "On ne peut pas ignorer bien sûr que l'immunité est stimulée mais, et cela a été prouvé par des études, les anticorps induits par une infection naturelle n'ont pas la même potentialité de couverture, avec une protection qui peut être quatre à cinq fois moindres qu'une protection vaccinale."
C'est pourquoi "nous avons estimé que la protection par une infection naturelle ne pouvait pas être considérée comme constante pour chacun ou comme un booster aussi efficace que la protection vaccinale", explique Yves Van Laethem.