Le mandat d'arrêt de Francesco Giorgi a été confirmé mercredi par la chambre du conseil de Bruxelles. Dans ses aveux, Francesco Giorgi reconnaît que son rôle dans "l'organisation" était de gérer l'argent liquide. Et ses aveux ne s'arrêtent pas là. Francesco Giorgi soupçonne deux personnes d'avoir touché de l'argent via Antonio Panzeri : l'eurodéputé italien (groupe S&D) Andrea Cozzolino et le Belge Marc Tarabella.
Le socialiste a été perquisitionné à son domicile samedi soir en présence de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Le Maroc est concerné dans ce dossier de potentielle corruption par son service de renseignements extérieurs, la DGED - Direction générale des études et de la documentation.
Selon les documents que Le Soir et La Repubblica ont pu consulter, Antonio Panzeri, l'eurodéputé S&D Andrea Cozzolino et l'assistant Francesco Giorgi auraient été en contact avec la DGED et avec Abderrahim Atmoun, ambassadeur du Maroc en Pologne.
Outre Abderrahim Atmoun, deux agents du service de renseignement marocain sont cités dans ces documents mais Le Soir n'a pas été en mesure de les contacter.