À quelques jours de la fin de cette Coupe du Monde qatarie, quatre personnes ont été placées sous mandat d’arrêt. Elles sont soupçonnées d’appartenir à une organisation criminelle, de blanchiment d’argent et de corruption. Une vaste enquête de la justice belge, impliquant le Qatar, qui fait trembler le Parlement européen sur ses fondations, depuis plusieurs jours.
16 perquisitions ont été menées en région bruxelloise, lors desquelles "environ 600.000 euros en liquide" et "du matériel informatique et des téléphones portables" ont été trouvés. Le Qatar est ainsi soupçonné d'"influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen, en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants". Des cadeaux et avantages offerts en vue d’améliorer la réputation de cet État du Golfe, décriée en matière de droits humains et de traitement des travailleurs étrangers.
Parmi les personnes visées par l’enquête figure le Belge Marc Tarabella. Depuis cette annonce, les prises de position du socialiste interpellent davantage. Celui qui dénonçait il y a dix ans l’attribution de la Coupe du Monde au Qatar par la FIFA, n’a eu de cesse de défendre ces derniers mois les avancées du pays, notamment en matière de droits des travailleurs.