Pour apprécier ce Black Panthers 2, il faut avoir bien en tête les événements du premier épisode, qui avait cartonné à sa sortie et était une agréable surprise. Ici, le film commence mal vu que le fameux super-héros, le Black Panther est mort. Nous assistons à ses funérailles. T’Challa, c’était son nom, était encore le roi du puissant Wakanda. Une patrie scientifiquement avancée et riche grâce à la présence unique en sous-sols d’un minerai aux propriétés quasi magiques, le Vibranium. Enfin pas si unique que ça car on en a découvert au fin fond de l’océan, en plein cœur d’un autre empire dont personne ne doutait de l’existence, le Talokan. Un empire dirigé par le puissant et terrible Namor, un homme-poisson mutant prêt à tout pour défendre les siens, même à déclencher une guerre au monde entier. Seul le Black Panther peut combattre cet ennemi puissant. Le ou la Black Panther, car la relève viendra peut-être de la sœur de T’Challa.
La préproduction de cette suite a surtout été marquée par la mort d’un cancer de l’acteur qui incarnait T’Challa, Chadwick Boseman. Les Studios Marvel ont décidé de ne pas confier le rôle à un autre acteur et par conséquent ils ont féminisé leur histoire. Elle est là la réelle bonne idée de cette suite. Mais ce n’est pas tout, ces mêmes studios ont encore amené d’autres personnages féminins forts dont Riri Williams, une Iron Man fille. Le méchant Namor est encore une bonne idée. Il incarne parfaitement le côté sombre de ces super-héros. Et puis… C’est tout.
Le reste est trop long, trop lent, trop convenu. Les hésitations de l’héroïne entre le respect des traditions et les avancées de la science sont interminables, les questionnements sur comment survivre à un deuil sont déjà vus. Bref, ce n’est pas qu’on s’ennuie mais on ne s’amuse pas non plus avec ce 30e long-métrage de l’univers Marvel. Un univers qui se réinvente de plus en plus difficilement.