L'ex-dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, renversée par l'armée en février et engluée depuis dans une multitude de procédures judiciaires, a commencé à être jugée mardi pour "incitation aux troubles publics", a indiqué à l'AFP l'un de ses avocats.
Présente à l'audience qui se tient dans un tribunal spécialement mis en place dans la capitale Naypyidaw, elle a plaidé "non coupable" de cette infraction, a précisé Khin Maung Zaw.
Aung San Suu Kyi, 76 ans, est déjà jugée depuis plusieurs mois pour violation des restrictions sanitaires liées au Covid-19, importation illégale de talkies-walkies et sédition. Le procès avait été ajourné pendant deux mois en raison d'une flambée épidémique de coronavirus et a repris mi-septembre. A partir du 1er octobre, elle comparaîtra également pour "corruption".